spatial Suisse
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L'avantage économique
Afin que :
– les entreprises suisses, les instituts de recherche et les autorités/offices aient un accès complet et durable à toutes les données Copernicus.
– la participation des entreprises et des instituts suisses au développement des services Copernicus soit garantie.
– l’industrie aérospatiale suisse puisse continuer à proposer ses systèmes et ses services sans restriction pour le développement et la fabrication des satellites.
Conséquence d’une non-adhésion
– La Suisse sera privée de données importantes
– Les données devront être achetées séparément et les prix seront compliqués à négocier.
– La recherche et le développement seront pénalisés.
– La Suisse perdra de sa compétitivité.
– L’industrie suisse sera exclue des programmes d’investissement d’un montant d’environ 200 millions de francs par an.
Le partenariat de l'industrie avec l'ESA soutient plus de 1000 travailleurs (Group Spacial de Swissmem, SSIG) hautement qualifiés, qui livrent des innovations du plus haut niveau et la technologie aérospatiale la plus moderne au monde. (Source: SSIG)
Dans le domaine de la technique aérospatiale, le savoir-faire au niveau de l’ingénierie (avec accent mis sur les termes «léger, robuste, tolérance zéro»), des procédés spéciaux, des matériaux, des exigences spécifiques en matière de qualité et de l'infrastructure (salles blanches, chambres à vide, bancs d'essai) stimule le développement de produits et d'applications, utilisés en dehors du domaine aérospatial, par exemple dans l'industrie des semi-conducteurs. RUAG Space offre des solutions mécaniques pour des diaphragmes commerciaux dans la lithographie. Dans le domaine de la médecine également, RUAG Space profite de son savoir-faire sur la technique aérospatiale au niveau des basses températures. RUAG Space fournit des dispositifs d'échantillonnage et de positionnement cryogéniques pour les spectomètres médicaux. (Source: RUAG Space)
Les applications technologiques développées pour les activités aérospatiales dans le cadre des programmes de l'ESA ont donné lieu à plus que 300 applications en dehors du secteur aérospatial (http://www.esa-tec.eu/ banque de données pour le transfert technologique de l'ESA) ce qui a considérablement profité à l'industrie. Exemple: PULSEAR est un appareil pour mesurer le pouls intégré dans un écouteur. Il a été développé et patenté par le CSEM, un centre de développement et de recherche suisse mi-privé. La technologie a été développée selon les directives de l'ESA dans le cadre d'une étude médicale à long terme.
Au cours des dix dernières années, la contribution de la Suisse à l'ESA d'en moyenne 150 millions de francs par année a servi de tremplin à l'innovation dans les divisions de recherche et de développement de plus de 80 entreprises suisses. (Source: contractants suisses de l'ESA, SSO, SEFRI)
La Suisse a participé à hauteur de 3% au programme de satellites météorologiques de l’ESA/EUMETSAT et a le droit d'utiliser toutes les fonctions du satellite construit en partie en Suisse. On estime qu’au cours des 20 prochaines années, l’utilité globale des satellites météorologique Metop de deuxième génération sera entre 15 et 60 fois la valeur des 3 milliards d'euros investis dans le programme satellite. La Suisse utilise les données satellites pour protéger sa population et son infrastructure des glissements de terrain et des dangers météorologiques. (Source: Eumetsat: The Case for EPS/Metop-SG: Cost Benefit Analysis – EUM/C/75/DOC/04
Le contrôle aérien suisse Skyguide estime que la capacité des aéroports suisses serait plus basse de 30% en moyenne annuelle si la Suisse ne disposait pas de données météorologiques, sans parler des avantages de la navigation satellite.
Selon toute estimation, le bénéfice économique des données de prévisions météorologiques s'élève pour le secteur suisse des transports entre 86 et 100 millions par année. (Source: Willemse, S. (2011): WMO RA VI SEB Conference: Swiss study of economic benefits to the transport sector)
Copernicus est un programme de la Commission Européenne qui met à disposition des données satellitaires pour la protection de l'environnement et la sécurité civile dans le monde. La Suisse ne produit pas seulement d'importants composants pour les satellites, elle est le septième plus grand utilisateur de données en Europe avec 20’000 téléchargements. Les données téléchargées peuvent être par exemple utilisées pour la recherche dans le domaine du changement climatique. (Source: ESA/PB-EO)
Le spatial est un domaine stratégique. Notre société est de plus en plus dépendante des infrastructures et applications basées sur la technologie spatiale. La Suisse est membre de plein droit de l'Agence spatiale européenne ESA et participe par ce biais à de nombreux projets internationaux. Cette collaboration permet à la fois à la haute technologie, mais aussi à la science de notre pays, d'accéder aux données et aux technologies actuelles et futures qui sont les fruits des programmes spatiaux. En tant que place de recherche et de formation, et en tant que place industrielle, la Suisse tire profit de son appartenance à l'ESA puisque celle-ci lui permet de créer des emplois hautement qualifiés et durables.
Le spatial intervient dans de nombreuses tâches qui incombent à l'Etat. Parmi elles: la science, la recherche environnementale, l'établissement de prévisions météorologiques, la prévention des catastrophes et la sécurité. Chaque année, la Suisse participe à hauteur de 200 millions de francs au budget de l'Agence spatiale européenne ESA. Cela correspond à un peu moins de 25 francs par habitant. Cette participation nous permet de prendre part aux décisions concernant les projets de coopération européenne. Les retours sur investissements sont multiples: la population suisse bénéficie des applications spatiales telles que celles qui interviennent dans la recherche environnementale et climatique, la prévention des catastrophes, la sécurité, la navigation, les télécommunications ou encore les prévisions météorologiques. Elle permet aux scientifiques d'accéder aux programmes de soutien internationaux et à notre industrie de se voir confier des mandats importants. En outre, grâce aux transferts de technologies, notre société bénéficie des technologies spatiales également dans d'autres domaines.
Les entreprises suisses sont au premier plan de la technologie spatiale. Notre technologie de pointe contribue de manière significative à l'avancée de l'astronautique. Que cela concerne des structures de satellites, des mécanismes et instruments de mesure, ou encore des équipements terrestres utilisés pour le montage, les tests et le transport des satellites: le progrès suisse est présent partout. Même lors du transport dans l'espace, à travers notamment les coiffes de charge utiles, les systèmes de mesure, ou encore les composants des propulseurs.
Les grandes puissances sont effectivement très actives dans le domaine spatial. Et cela fait partie des principales raisons pour lesquelles l'Europe doit mener elle aussi des programmes spatiaux significatifs. Prenons l'exemple des satellites de navigation. Le plus connu et le plus ancien d'entre eux est le système américain «Global Positioning System», ou GPS. Celui-ci étant sous le contrôle de l'armée américaine, l'Europe a décidé de développer un système civil européen indépendant des Etats-Unis: Galileo. L'appartenance de la Suisse à l'Agence spatiale européenne ESA contribue à donner aux Européens une plus grande marge de manoeuvre et une plus grande indépendance dans le domaine spatial.
Aujourd'hui, la Suisse a l'opportunité de se positionner encore mieux dans l'Agence spatiale européenne. Des décisions doivent en effet être prises au cours des prochains mois qui poseront les jalons du futur. Les ministres concernés des pays membres de l'ESA doivent par exemple prendre des décisions à l'égard des futurs programmes européens en hiver à Lausanne. En outre, le message sur la recherche 2017–2020 prévoit une augmentation, réduite mais cruciale, pour les projets technologiques nationaux, bilatéraux et multilatéraux, qui permettra à l'industrie suisse de mieux se placer par rapport à ses concurrents étrangers.
La protection de l'environnement et du climat et la gestion durable des ressources naturelles sont les gros défis de notre temps. La navigation spatiale intervient de manière significative pour maîtriser ces problématiques. Les satellites d'observation de la Terre nous aident à comprendre les rapports complexes de nos écosystèmes à l'échelle mondiale, à surveiller notre environnement et à optimiser l'utilisation des ressources naturelles. Sans les données fournies par les satellites, il serait impossible de formuler des prévisions météorologiques. Les activités menées dans l'espace sont également à la base de notre communication, de nos infrastructures et de notre mobilité sur Terre. Sans compter que le spatial est un domaine économiquement rentable.